On a essayé l’AR.drone … enfin !

Il était temps, nous avons pu tester le fameux drone de Parrot à la Toison d’Or, grâce à L’IUMM qui proposait une animation innovante dans le cadre de la semaine de l’Industrie. Il était en effet possible cette semaine de passer son brevet de pilote sous les conseils des apprentis ! Voici quelques impressions de nos essais.

Les impressions de Grégory

La prise en main de l’AR.drone est très rapide. En quelques minutes, le pilotage devient simple et l’interface de l’Iphone est très naturelle. Je n’ai pas eu de chance dans mon test puisque aprés une panne de baterrie de l’engin, j’ai eu droit à une panne de liaison … Mais au moins cela m’a montré que l’Ar.drone est très obéissant quand il perd le contact, il fait tranquillement du vol stationnaire. La mécanique et les asservissements de l’engin sont vraiment extraordinaires ! il répond aux sollicitations externes et aux obstacles avec une fluidité étonnante.

Coté négatif, l’autonomie de la batterie est vraiment limitée. 15 minutes de vol dans le meilleur des cas, ce n’est pas vraiment suffisant si on veut expérimenter les jeux !

Je ne reviendrai pas sur l’impression que j’avais en écrivant le premier article sur l’AR.drone : ne cherchez pas d’utilité à l’AR.drone, c’est un jouet ! Il est très techno certainement, mais cela reste un jouet ! En toute franchise, je suis bien content d’avoir résister à la tentation de l’acheter quand il est sorti 🙂 Je me serai bien amuser un temps mais à 300€ pièce …

Les impressions d’Olivier

YESSS, enfin !!! J’ai testé ce joujou de geek fortuné.

Avant de le prendre en main, j’ai regardé les enfants piloter ce quadricoptère avec une grande facilité.
En effet après seulement quelques explications sommaires pour les commandes : Un doigt pour les mouvements verticaux et les rotations et un autre pour les déplacements horizontaux et c’est tout. Les enfants dirigeaient cet engin sans aucune difficulté. Ils ne pensaient même plus qu’ils avaient un iPod dans les mains pour eux c’était juste une télécommande.
Et cela les faisait beaucoup rire de pouvoir diriger cet appareil, de le faire monter, descendre, de le faire tourner, foncer sur les animateurs… Bref, ils se sont bien amusés.

A mon tour…
Ma première surprise a été la grande précision des mouvements et la rapidité de réaction, l’engin répond à la moindre sollicitation aussi bien les commandes tactiles que les inclinaisons de l’iPod.
Ce qui m’a également beaucoup plus, des que nous lâchons les commandes (plus de doigts sur l’écran) l’AR.Drone se stabilise tout seul. J’ai essayé de le contraindre à descendre en appuyant sur la coque, mais le drone a résisté pour rester dans sa position.
Je ne me suis pas servi de la vision sur l’iPod. Je pense qu’il faut quelques heures de pratique avant de pouvoir ‘jouer’ sans regarder l’AR.drone et faire confiance à la seule vue des caméras embraquées. Pour mémoire c’est un joujou à 300€…

Maintenant les points négatifs…
Les possibilités restent limitées, que faire de cet ovni après l’effet whaouu ? Comme l’a dit Grégory, la faible capacité des batteries et la durée de recharge (1h30) reste pour moi, le plus gros point bloquant pour l’achat d’un AR.Drone. Heureusement, les organisateurs de l’UIMM avait prévu le stock et les chargeurs en conséquence. Ensuite, j’aurais aimé tester une application de réalité augmentée…

Et vous qui l’avait testé, qu’en pensez vous ?

AR consultant & RA'pro president à GMC | Site Web | Plus de publications

Grégory MAUBON est consultant indépendant en réalité augmentée (animateur et conférencier) depuis 2008, où il a créé www.augmented-reality.fr et fondé en 2010 RA'pro (l'association francophone de promotion de la réalité augmentée). Il a aidé de nombreuses entreprises (dans plusieurs domaines) à définir précisément leurs besoins en réalité augmentée et les a accompagnées dans la mise en œuvre.

3 comments for “On a essayé l’AR.drone … enfin !

  1. Possibilités limitées… Oui, c’est un jouet, mais on peut imaginer des applications, déjà street marketing : il y avait eu une opé aux Champs de Mars avec un drone équipé d’un fanion; à l’époque, l’effet de surprise quant à la nature même du dispositif avec suscité de l’intérêt.

    Il faut savoir aussi qu’il est possible de piloter le drone via Linux et de lui faire suivre un chemin prédéfini. Certains le pilotent à l’aide de balises de couleur, que le drone reconnait pour savoir dans quel direction il doit se déplacer…

    La batterie est un problème pour l’heure (certains ont trouvé des astuces). Voler sans la carène en est une par exemple, et cela permet notamment de rajouter une charge, comme une caméra embarquée (vous trouverez de nombreux exemples avec des GoPro). On a alors la possibilité de faire des prises de vue vidéo en hauteur sans avoir besoin d’autorisation de survol (on va bientôt faire un test sur Dijon).

    A l’agence, on a eu une autre idée avec le drone, mais je n’en parle pas pour l’instant car c’est encore à l’étude, mais ce serait potentiellement innovant 🙂

    Alors oui, les possibilités ne sont pas illimitées, mais il y a un certain nombre d’idées en mettre en place. Et oui, ça reste un jouet, un gadget techno et je mentirais si je disais que je l’utilise toutes les semaines 🙂 Mais je ne regrette pas l’achat

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