Avant de vous proposer une synthèse plus complète de l’édition 2025 de Laval Virtual, nous vous invitons à une petite discussion autours de nos ressentis. Bien que subjective, cette vision à plusieurs du salon vous permettra j’espère d’en apprécier la tonalité générale. D’ailleurs, si vous avez un avis différent du nôtre, n’hésitez pas à nous l’indiquer en commentaires. Nous serons heureux de l’inclure dans notre article de synthèse ! En attendant, voici les perspectives de Rachel Seddoh, Valerie Riffaud Cangelosi, Grégory Maubon, Nicolas Perrier, Alain Marc et Vincent Guigui.
Très succinctement, nous avons évoqué l’absence remarquée de marques comme Meta, Pico ou Apple. Si pour cette dernière entreprise la non-participation aux salons de ce type est courante, l’absence de Vision Pro est plus préoccupante. Est-ce que la hype est passée ? Les Meta Quest eux étaient bien visibles mais sans présence structurante de leurs constructeurs. Quant à Pico, c’est l’absence la plus étrange. La marque cherche à reprendre pied en Europe dans le secteur B2B et ne pas être à Laval Virtual semble carrément une erreur commerciale. A l’opposé, HTC a confirmé son statut de marques incontournable en mettant en avant à la fois ses partenaires, les réalisations utilisant leur casque et ses propres développements. Un sans faut !
Nous avons constaté une forte montée en maturité des technologies présentées. Cette année, le salon a mis en avant des solutions robustes et prêtes à l’industrialisation, plutôt que de miser sur des effets spectaculaires. Beaucoup d’exposants ont orienté leurs démonstrations sur la gestion de flottes de casques, la scalabilité et la création de contenus professionnels. Cette évolution, bien que logique, semble aussi influencée par un contexte économique global qui pousse à privilégier des investissements rentables et sécurisés.
Cependant, cette montée en maturité s’accompagne d’un risque : celui d’une uniformisation excessive. Nous avons observé que la grande majorité des cas d’usage XR tourne désormais autour de la formation, au détriment de la culture, du retail ou de l’événementiel. Si la solidité de ces applications n’est plus à démontrer, on peut se poser la question de la diversité des usages présentés. Est-ce que des personnes n’appartenant pas au monde de la formation peuvent y trouver leur compte et imaginer leurs usages futurs des technologies immersives ?
Pour finir, nous sommes particulièrement fiers d’avoir pu représenter RA’pro et d’autres associations sur un stand collectif du CNXR. Cet espace nous a permis d’échanger avec une audience diversifiée, de renforcer la visibilité de nos actions, et d’encourager les vocations parmi les étudiants et professionnels de demain.
Je suis Grégory Maubon, spécialisé dans les applications des technologies pour favoriser des innovations concrètes. Je m'intéresse aux données et à la manière dont on peut les utiliser pour améliorer la vie et le travail. Mes études en physique et en astrophysique et plus de 30 ans d'expérience dans l'industrie de la tech, en particulier dans les domaines de la réalité augmentée et de la science des données, ont façonné mon approche de l'innovation - toujours sur le terrain, avec un objectif clair. Ma carrière se distingue par ma capacité à combiner expertise technique et vision stratégique pour faciliter la mise en place de solutions numériques transformatrices.