Avec plus de 3 000 participants de 50 pays et 160 intervenants, Le NoCode Summit 2024, qui s’est tenu à Paris les 16 et 17 octobre, a été un beau succès. Pourtant, en tant qu’acteur du monde immersif, j’ai ressenti un manque flagrant : l’absence de technologies immersives comme l’AR et la VR, pourtant essentielles à l’avenir de l’innovation. Retour sur un événement réussi, mais qui a laissé de côté un pan technologique crucial.
Commençons par féliciter les organisateurs ! l’édition 2024 a démontré que ce secteur est très actif en France, positionnant notre pays comme leader au niveau européen. Il y a beaucoup de solution sur le marché et l’arrivée de l’IA générative a, comme dans beaucoup de domaines, donné un sacré coup de boost. Pour une vision assez générale de cette rencontre, je vous invite à consulter l’article de Jason Bloomberg sur SiliconANGLE.
L’absence des technologies immersives
Je ne m’attendais pas vraiment à trouver des outils comme Trace AR, Spline, ShapesXR ou SimLab VR, mais au moins un rapprochement avec ces technologies, des possibilités de connexion, ou un intérêt manifesté par les exposants à travers les discussions… Mais non. Ce qui me dérange le plus, c’est précisément ce manque d’intérêt pour les technologies immersives. Pour un événement célébrant l’innovation technologique, cette absence laisse un sentiment de vide.
Des outils puissants, mais encore sous-estimés
Les grandes entreprises comme Engie ou Michelin intègrent déjà la VR dans leurs pratiques, notamment pour le prototypage et la formation, développée sur mesure et donc codée. Les outils immersifs NoCode cités plus haut, prouvent que ces technologies ne sont plus exclusivement réservées aux très gros budgets. En réalité, les solutions d’AR et de VR se sont démocratisées et sont devenues plus accessibles aux PME. Malgré cela, l’idée persiste que leur adoption nécessite d’importantes ressources, ce qui freine l’exploration de ces innovations dans de nombreux secteurs.
Un potentiel inexploité pour le no-code et l’immersif
L’intégration des technologies no-code avec des plateformes immersives aurait pu être un sujet passionnant au Summit NoCode. Par exemple, une démonstration de solution comme SimLab VR Studio pour créer des simulations immersives sans avoir besoin de coder aurait démontré comment ces outils peuvent révolutionner l’expérience utilisateur et l’apprentissage. De telles synergies auraient enrichi les possibilités offertes par le no-code, en ouvrant la voie à des applications immersives dans des domaines tels que l’industrie, la formation, ou encore le marketing. La question reste, pourquoi des éditeurs comme SimLab ne sont pas connectés avec les organisateurs de ce type de salon ?
Vers une inclusion plus complète des technologies immersives
Pour le NoCode Summit et les éditeurs de solutions immersives, l’absence de technologies AR et VR montre qu’il reste des efforts à faire pour rendre l’événement plus large. La prochaine édition en 2025 gagnerait à intégrer des discussions et des démonstrations sur ces outils afin de combler le fossé entre le no-code et les technologies immersives. Nous allons d’ailleurs au sein de RA’pro proposer notre aide pour trouver les bons acteurs à faire venir ! L’avenir de la transformation numérique réside dans l’interconnexion de ces deux mondes, et les entreprises gagneraient à considérer les outils immersifs comme un atout accessible et puissant pour leur développement.