Discussion avec l’artiste Alain Marc : la réalité augmentée pour l’interactivité et pour aller au-delà des apparences

C’est toujours un plaisir d’aller découvrir des utilisations artistiques de la réalité augmentée car en poussant plus loin les possibilités ou même en détournant la technologie, on découvre parfois un nouveau champ des possibles. C’est donc avec un grand plaisir que nous vous invitons à une discussion avec Alain Marc, artiste multi-facettes et utilisateur de longue date de la réalité augmentée.

Bonjour Alain, peux-tu nous décrire ton parcours artistique ?

Bonjour, et merci pour ton invitation !

Déjà, j’ai eu au départ beaucoup de chance, parce que l’on peut dire que je suis né dans un atelier d’artiste, puisque mon père (Jean Marc) était peintre, sculpteur, forgeron d’art et conteur à Cordes-sur-Ciel (l’un des plus beaux villages médiévaux du sud-ouest), où de nombreux peintres et écrivains, comme Yves BRAYER (qui était l’un de ses voisins), Albert CAMUS et bien d’autres, avaient déjà laissé leur empreinte. J’ai donc rencontré très tôt dans l’atelier familial de nombreux artistes et penseurs contribuant à enrichir les courants de pensée de l’après-guerre, dont l’influence sur mon travail et ma manière de considérer l’art comme vecteur essentiel de la pensée (avec mon père en principal moteur) dynamise encore aujourd’hui ce que je fais…

Enfant, je m’intéressais surtout au dessin et à l’aquarelle (j’avais tout juste 13 ans lorsque j’obtins un premier prix dans un concours international de carnet de voyage que j’avais illustré d’aquarelles), mais c’est seulement bien plus tard, qu’après un court passage par le département d’Art contemporain de l’Institut d’Études supérieures des Arts de Paris je passais un certificat d’esthétique industrielle, travaillant plusieurs années comme créateur de modèles dans une société de luminaires, ce qui me permettait de lier l’art à la technologie. Mais je me libérais parallèlement de ces contraintes avec une peinture personnelle plus libre, où je créais comme je le voulais pendant mes loisirs.

J’ai repris mon indépendance à la fin des années 1970, exposant dans des manifestations régionales, mais ce n’est qu’en 1982 au Salon des Surindépendants à Paris, que j’ai exposé pour la première fois dans un salon important. S’en sont suivis jusqu’à aujourd’hui de nombreux autres salons nationaux et internationaux (Paris, Naples, Rome, Bruxelles, New York, Dallas, Osaka, Tokyo, Hong-kong, Wuxi, Pékin, Shanghaï) et expositions personnelles en galeries d’art, musées, centres culturels et d’art contemporain.

Je dois dire qu’en parallèle de mon travail pictural, j’ai pendant de nombreuses années été intervenant en Arts plastiques auprès de l’Inspection d’Académie de l’Aveyron, puis formateur I.S.R.F.M.P. (Institut Supérieur de Recherche et de Formation aux Métiers de la Pierre), restant encore animateur de cours et stages aquarelle et carnets de voyage, pendant lesquels je puise de nombreuses sources d’inspiration, reprenant ce travail de terrain pour le transposer en réalité augmentée de même que dans mes carnets édités.

Coté informatique, expériences numériques et travail virtuel / RA (je suis totalement autodidacte dans ces domaines, avançant par essais, échecs et réussites), et ce n’est que fin 2018, après de nombreuses tentatives, que je réussis à réaliser la première réalité augmentée fonctionnant correctement sur une peinture (« Chiroptera Universalis », qui était une prémonition de la « crise COVID » qui allait impacter l’humanité 2 ans plus tard – mais je ne savais pas à l’époque la signification intuitive de cette peinture dont l’AR faisait fuir du tableau son principal sujet sous la menace d’un danger universel et imminent -). Présentée en avril 2019 au Salon des Carnets de voyage en Provence de Lourmarin, cette toile fut complètement incomprise, les visiteurs n’étant absolument pas prêts à l’irruption de la nouvelle technologie AR dans les arts traditionnels.

Incompris non plus mon carnet de voyage doublé de réalité augmentée du Saugeais, candidaté la même année au Rendez-vous des Carnets de Clermont-Ferrand (pourtant salon de référence aux débuts du succès duquel j’ai contribué), qui a été rejeté par son Jury…

Heureusement, ces mêmes réalisations (et celles qui ont suivies, toutes enrichies en AR) ont depuis été plébiscitées par d’autres acteurs importants de la création artistique, m’ouvrant ainsi les portes de lieux et de collectionneurs nouveaux où je n’aurais peut-être jamais eu accès avec la peinture que je produisais précédemment.

En considérant aujourd’hui mon travail et son influence actuelle, je pense que la création intégrée en entreprise a été pour moi une formidable école de rigueur et de persévérance pour mieux me préparer aux outils de mon temps, et pour évoluer en même temps qu’eux, afin de porter plus loin mes idées et mon intention créative.

Qu’est-ce qui t’a amené à intégrer la réalité augmentée dans tes œuvres ? Y a-t-il eut un point de basculement qui t’a fait prendre conscience de l’importance de cette technologie pour ton travail artistique ?

Ce basculement a été finalement très logique et progressif, lié à l’évolution des possibilités technologiques accessibles au grand public : dès le début de mes questionnements artistiques, je m’intéressais au problème du point de vue et de l’interactivité dans le rapport entre la peinture et le spectateur. Je voulais que le spectateur puisse lire ma peinture de plusieurs façons, et en perçoive l’intention (ou le message s’il y en avait un), à plusieurs niveaux. Que la perception de la peinture, en apparence définitive et figée au premier regard, ne soit qu’une apparence. Qu’on ait envie de bouger, de jouer avec elle, non seulement pour la voir différemment, mais surtout pour découvrir ce qu’elle est réellement derrière ses apparences, et ce qu’elle veut nous dire.

Aragonite bleue 2 AR 3D - Alain MARC
Aragonite bleue 2 AR 3D – Alain MARC

J’ai donc élaboré très tôt une technique permettant de percevoir des couleurs et des formes différentes selon notre emplacement et notre distance par rapport au tableau. Cette technique était basée sur la réfraction de la lumière interagissant avec le relief à peine perceptible de sables colorés mélangés à la peinture. C’était une première victoire sur les deux dimensions de la surface plane sans recourir à la perspective linéaire, mais il me manquait une plus forte dynamique, je voulais que le propos du tableau, ou son histoire, ou le sens que je lui donne, dépasse les limites de son cadre, s’en échappe, puisse nous entourer, qu’on en traverse une substance nouvelle en interagissant avec elle comme s’il s’agissait d’une entité véritable, apte à nous « faire passer derrière le miroir des perceptions visuelles et des apparences ». En deux mots, que l’image plane devienne la porte d’entrée dans un monde différent du visuel immédiatement perceptible (et pas seulement un univers réservé à l’interprétation de l’imagination ou codifié pour des initiés).

Parallèlement, je faisais de la vidéo, m’intéressais à l’informatique et au multimédia. Ceci, dès que les premiers ordinateurs grand public ont permis d’utiliser des logiciels permettant des avancées numériques suffisantes pour manipuler les images (fixes en un premier temps, puis vidéo par la suite), et la mise en place de ma première carte vidéo permettant le passage de l’analogique au numérique fut pour moi une véritable révélation : je me disais que lier ces différentes technologies à la peinture me permettraient certainement un jour de franchir les frontières des deux dimensions de la toile plane, tout en maintenant sa spécificité de « déclencheur d’émotion » lié à sa matière et à son image spécifique…

C’est donc quand les applications AR grand public et les plateformes dédiées se sont multipliées autour des années 2010 que j’ai focalisé mon attention sur leurs possibilités, mais j’ai tout de même attendu presque 10 ans de plus qu’elles deviennent fiables et pérennes avec l’avènement de tablettes et plus smartphones puissants et réactifs, afin qu’un créateur sans bagages informatiques de codage comme c’est mon cas, puisse oser « franchir le pas » et créer quelque chose qui fonctionne sans toucher au tableau en tant que signifiant (existant par lui-même, le signifié devenant ainsi beaucoup plus « accessible » en médium interactif et dynamique), support de dialogue et d’échange entre l’univers dématérialisé de la peinture et nous, sans subir non plus trop de bugs et d’aléas de diffusion.

Peux-tu expliquer, étape par étape, comment tu intègres la réalité augmentée dans tes peintures et comment cela permet de faire vivre tes œuvres d’une manière unique ? Quels outils utilises-tu ? 

Comme je veux me simplifier la vie au maximum, toutes mes créations commencent par une peinture d’atelier « classique » (généralement sur toile, après de rapides notes et esquisses papier en accord avec l’idée initiale exprimant généralement une pensée, ou l’intention de résumer une histoire, etc.), ou une aquarelle / croquis de terrain comme c’est le cas pendant la réalisation de mes carnets de voyage. S’il s’agit d’une sculpture, je réalise idem cette sculpture par modelage en atelier. Ces aquarelles, dessins, peintures ou sculptures terminées seront à la fois le point de départ et « l’image déclencheur » ou « marqueur » de la Réalité augmentée.

C’est seulement ensuite, que je vais à partir de la photo de la peinture ou de la sculpture (qui ne sera « reconnue » pour la sculpture que du point de vue, et à peu près le même éclairage, où la photo a été prise), retravailler cette photo en « l’animant » numériquement pour obtenir un ou plusieurs fichiers vidéo qui peuvent « s’imbriquer » ou se superposer sur plusieurs profondeurs en AR en jouant surtout sur la chrominance et les formats (je travaille surtout dans ce cas avec Adobe Photoshop, Animate, Première, After Effects, mais aussi d’autres logiciels vidéo comme Da Vinci, HitFilm, etc.), et pour les fichiers en 3D, j’utilise essentiellement Blender et Adobe Aero en logiciels PC, dans lesquelles je retravaille souvent des fichiers 3D exportés depuis mon Oculus Quest 2, sous forme de créations réalisées dans celui-ci avec Tilt Brush, Open Brush, Medium, Gravity Sketch, Bloks, Quill, SculptVR.

J’utilise également les logiciels suscités, dont les applications de création installées dans mon Quest 2 pour réaliser les fichiers des œuvres « dématérialisées » (purement numériques, sans image cible ou déclencheur), pour tout œuvre qui sera réalité augmentée sans marqueur (qu’elle soit en projection au sol, ou géolocalisée).

Enfin, je fais aussi de temps en temps appel à Processing pour tester certaines réalisations « aléatoires » en faisant davantage confiance au hasard dans ma manière d’utiliser son langage, qu’à la maîtrise de mes scripts en programmation, j’utilise alors la capture d’écran pour enregistrer mes résultats, en JPEG ou MPEG4 suivant que ce soit de l’image fixe ou animée !

Une fois mes fichiers numériques adaptés à l’image (ou à la sculpture) « déclencheur » (le marqueur AR) , je les exporte sur les deux plateformes de diffusion AR que j’ai choisies pour être facilement vus par le plus grand nombre, plateformes très connues et aux applications faciles à installer et à utiliser sur les smartphones et tablettes : ARTivive (déjà spécialisée « artistes ») pour la plupart de mes peintures et sculptures, et Arloopa pour tout ce qui va être géolocalisé, ou en projection 3D ou 360° au sol (ou en l’air) pour les AR sans marqueur (récupérables alors par lecture du QR code associé).

Quels sont les défis spécifiques que tu rencontres en travaillant avec la réalité augmentée dans la peinture et comment les surmontes-tu? As-tu développé des compétences spécifiques pour la création de contenu  en RA ? 

En fait, pour la première question, je dirai que le principal défi est pour moi de créer une connivence parfaite entre la peinture (produit « physique » obéissant à une « lecture » et perception particulières depuis des siècles) et la réalité augmentée qui la prolonge, l’intensifie, ou l’explicite, sans que le « filtre » très artificiel (smartphone, tablette, et bientôt lunettes de réalité mixte) lui superposant une existence numérique, ne vienne « casser » le pouvoir évocateur et émotionnel de la peinture en elle-même (c’est paradoxalement moins problématique avec les sculptures dont le volume dans l’espace s’inscrit déjà dans d’autres notions de perception).

Je ne pense pas avoir développé de compétences particulières, si non celles d’exploiter des idées qui « collent » le plus possible à mon intention, en utilisant par exemple la perception « sphérique » dans le cadre des AR 360° qui permettent au spectateur d’investir une œuvre qui n’existe pas physiquement, ou dont le marqueur physique (peinture ou QRcode) n’est que le déclencheur de la réalité augmentée qu’elles provoquent, sans autre raison sémantique.

Ou alors, si j’en ai développé une (avec d’intéressants résultats), c’est celle de pouvoir virtuellement traduire une peinture en audio dans un processus de lecture générative transformant cet audio en nouvel assemblage de sons, de lignes et de couleurs, et que l’on va « entendre » et voir en AR, qui vont se régénérer jusqu’à la fin de la « lecture » du tableau, ou en boucle indéfiniment. Comme je suis autodidacte et extrêmement limité en informatique pure et sans notions de codage (à part pour toucher de façon aléatoire à Processing), tout cela est du pur « bidouillage » (que je note cependant soigneusement pour en réutiliser et en approfondir les principes plus tard), mais je suis forcément très limité dans certaines de mes intentions, sans pouvoir dans ce cas aller jusqu’au bout de mes idées par manque de connaissances et de maîtrise technique appropriée !

Comment perçois-tu l’impact de la réalité augmentée sur la façon dont les spectateurs interagissent avec ton art ? Est-ce que cela change leur expérience ou leur compréhension de tes œuvres ? Sont-ils curieux ? Sont-ils plus acteurs de l’expérience ? 

Si au début cet impact était totalement incompris (mais il l’est encore auprès de certaines personnes qui fuient en entendant le mot « numérique » alors qu’elles s’étaient approchées des tableaux pour le admirer ou les observer), les réalités augmentée, virtuelle et mixte s’étant bien plus démocratisées auprès du public qu’au moment où je lui présentais mes premières réalisations (mes expérience « Chiroptera Universalis » et carnet du Saugeais en sont d’édifiants exemples), cet impact est à présent très positif, soulevant l’enthousiasme et l’implication dans la redécouverte numérique de mon travail (l’euphorie même parfois), incitant au partage immédiat ou différé sur les réseaux sociaux de l’interactivité associée à ces peintures et de leur attrait (c’est même une motivation à l’achat justifié pour nombre de personnes qui ne sont pas de véritables collectionneurs, et font l’acquisition d’un multiple ou d’un original sur le coup de cœur de leur découverte).

Aussi, les gens sont à présent très curieux, ils sont avides d’expérimenter cette nouvelle façon de voir l’art, cela change réellement leur comportement vis-à-vis de mon travail, car ils en comprennent mieux l’intention, leur implication se faisant naturellement, surtout pour les jeunes générations qui sortent immédiatement leur portable en arrivant sur mon stand dans les salons, ou en entrant dans les galeries ou salles d’exposition. Ils chargent très vite les applications dédiées, lancent « l’histoire » du tableau, « jouent » avec lui et avec la Réalité augmentée dont il est enrichi, et les dialogues qui s’ensuivent sont beaucoup plus faciles, plus cordiaux. Quant à ceux qui ne sont pas touchés par la dimension numérique se superposant à la peinture, ils se satisfont tout autant du travail pictural qui existe en tant que tel, existe déjà comme peinture « autonome », sa réalité première étant pour moi une base essentielle devant répondre à des qualités picturales, plastiques et intentionnelles précises, d’autant plus élevées qu’elles constituent le socle incontournable d’une augmentation réussie.

Ce qui me touche, me fait très plaisir pour ceux qui repartent avec l’une de ces peintures ainsi « augmentée », c’est qu’ils se l’approprient différemment, c’est qu’elle va continuer à vivre et à être partagée bien après avoir été accrochée sur un mur, sa fonction décorative laissant vraiment sa place au signifié interactif qu’elle véhicule.

Quant au rapport à la jeunesse il est vraiment formidable, les jeunes comprenant beaucoup mieux et beaucoup plus vite le rapport entre l’œuvre et son prolongement numérique !

Enfin, quelle est ta vision de l’avenir de l’art à l’ère du numérique ? Penses-tu que la réalité augmentée et d’autres technologies émergentes vont révolutionner la façon dont les artistes créent et dont le public consomme l’art ?

Je pense qu’avec l’évolution des outils informatiques et numériques, des progrès en matière d’équipement hardware (particulièrement en matière d’accessoires optiques tels que les lunettes et casques AR qui seront de plus en plus accessibles, compacts et légers), de la miniaturisation des processeurs et systèmes associés, etc., de la vulgarisation de la connaissance muséale utilisant déjà ces outils pour une approche plus personnalisée et plus vivante de leurs chefs-d’œuvre, sans oublier les autres domaines de l’art et du spectacle pour lesquels ces progrès auront une forte incidence (comme en matière holographique où de fantastiques avancées sont à envisager). Je suis persuadé que les artistes du futur pourront réaliser des œuvres inimaginables encore aujourd’hui, qui peuvent effectivement révolutionner leur façon de créer.

Je crois que les profondes mutations que nous vivons de nos jours vont, dans le domaine des hautes technologies, s’amplifier et accroître de considérables façons les possibilités des outils créatifs, que les artistes qui disposent d’un véritable potentiel d’innovation et de réflexion par rapport à leur temps initieront de véritables changements sociétaux et culturels. Ils repousseront les limites de la créativité et de l’imagination. Ces révolutions sont en marche, elles n’excluent aucunement la noblesse et les qualités des arts traditionnels, mais créent des mouvements contradictoires pouvant dans certains cas acter de grandes ruptures de pensée.

Lorsque les outils nourris d’intelligence artificielle auront atteint leur apogée et seront maîtrisés avec déontologie dans une éthique d’authenticité créative, les artistes conscients de leur responsabilité en les utilisant pourront créer avec plus d’humanisme en amenant plus loin la portée de leur pensée, avec intelligence et plus d’influence par le partage de leurs valeurs. La réalité augmentée qui bénéficiera alors de toutes ces avancées sera l’un de leurs principaux véhicules, tant dans la manière de le produire et de le transmettre, que de l’enseigner.

Je suppose que du côté de la Blockchain, la décantation et (en partie au moins) la mutation inévitable des marchés NFT qui influencent déjà le marché de l’art auront une forte incidence sur la manière de l’appréhender et de le consommer. Ils transformeront durablement sa pérennisation et son universalité. J’imagine que de ces profonds bouleversements, des remous et fluctuations qui leur seront associés, ce seront les artistes capables d’avoir un regard visionnaire à travers leur création qui pourront le mieux dans leur œuvre véhiculer les notions fondamentales qui font à travers l’histoire la grandeur et la force de l’art : son aptitude à enrichir les sensibilités tout en élargissant les consciences.

Quelles sont les prochaines dates à retenir pour voir tes œuvres ?

Dans l’immédiat, on peut, si on est de passage en Aveyron, se rendre au Centre culturel de l’Espace Gilbert Alauzet (première artothèque du département) dans le village de Rieupeyroux (entre Rodez et Villefranche-de-Rouergue) pour découvrir mon exposition « Invisibles mémoires » jusqu’au 6 juin prochain. Une grande partie des multiples et plusieurs œuvres originales restant à l’artothèque de ce Centre culturel, où elles peuvent être vues et empruntées, toute l’année.

Mais c’est surtout à partir du mois de septembre que le public pourra d’abord découvrir mes carnets de voyage « augmentés » au Salon du Carnet de Voyage de Lourmarin (les 9 et 10 septembre, en Provence, où j’animerai d’ailleurs une conférence abordant les sujets évoqués ici), avant, le 23 et 24 du même mois, la présentation d’une création AR et intervention inédites en collaboration avec le musée de préhistoire de Montrozier pour les Journées du Patrimoine, puis ce seront deux salons internationaux d’art contemporain qui accueilleront ma peinture AR: ceux d’Avignon du 13 au 15 octobre (SIAC, parc des Expositions), et ART 3Fde Mulhouse du 17 au 19 novembre au parc des Expositions (à Mulhouse également).

Simultanément, on pourra voir mes œuvres lors d’une exposition particulière à la Galerie Passage à l’Art de Millau, du 8 au 30 novembre prochain.

Un grand merci à Alain Marc pour ce voyage passionnants dans ses créations et les usages de la réalité augmentée. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site alain-marc.fr

AR consultant & RA'pro president à GMC | Site Web | Plus de publications

Grégory MAUBON est consultant indépendant en réalité augmentée (animateur et conférencier) depuis 2008, où il a créé www.augmented-reality.fr et fondé en 2010 RA'pro (l'association francophone de promotion de la réalité augmentée). Il a aidé de nombreuses entreprises (dans plusieurs domaines) à définir précisément leurs besoins en réalité augmentée et les a accompagnées dans la mise en œuvre.

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