Interfaces … ou pas

La visite du salon Laval Virtual me fait monter en tête de nombreuses questions sur l’avenir des interfaces avec les dispositifs informatiques. En effet, elles ont pour la plupart disparues des stands cette année, remplacées par la Kinect de Microsoft. La tendance générale est donc à l’utilisation du corps comme élément naturel de contact.

Dans le domaine de la réalité augmentée, on n’échapera pas au phénomène en gardant cependant à l’esprit que les informations virtuelles superposées au réel, doivent d’une façon ou d’une autre, atteindre l’oeil des utilisateurs. On peut alors distinguer deux objectifs. Soit on veut que les élements soient visibles de plusieurs personnes, en permettant par exemple une interaction collective. Soit on imagine des informations unipersonnelles.

Dans le premier cas, il semble assez pertinent de passer par des projections. Nous avons déja des exemples d’utilisation de ce genre, dans le tourisme. Il reste « juste » à travailler sur les problèmes d’occultation.

Pour le cas personnel par contre, le problème de l’interface est plus complexe. Aujourd’hui la plupart des applications se basent sur la webcam+écran ou sur le smartphone. Comment les faire disparaitre ? Les lunettes actives sont une possibilité, comme nous l’avons vu sur le stand de Laster. Elles permettent d’utiliser un objet du quotidien comme support. Il reste à les rendre encore plus légères et, peut être, à y incorporer directement une unité de traitement des données autonomes. Ce n’est qu’un problème technique de miniaturisation. En attendant cela, les lunettes peuvent n’être qu’un système de visualisation couplé à un smartphone (par bluetooth).

Mais que faire pour aller plus loin ? On parle régulièrement de lentilles électroniques comme support discret. Le devellopement de ces objets reste à faire et même dans ce cas, ce n’est qu’une sorte de miniaturisation extrème des lunettes … Si on veut s’affranchir complètement de l’interface, il faut pouvoir apporter l’information virtuelle directement au niveau nerveux et/ou cérébrale. Je ne connais pas l’état de l’art dans ce dommaine mais le physicien que je suis ne peut s’empécher de penser que tout cela, après tout, ce n’est que de l’électricité 🙂

Evidemment si on ajoute des informations directement dans la partie visuelle de notre cortex, on peut se demander  qu’est-ce qu’on pourra encore définir comme réalité… Mais c’est un autre débat !!

Consultant réalité augmentée à  | Site Web |  Plus de publications

Je suis Grégory Maubon, spécialisé dans les applications des technologies pour favoriser des innovations concrètes. Je m'intéresse aux données et à la manière dont on peut les utiliser pour améliorer la vie et le travail. Mes études en physique et en astrophysique et plus de 30 ans d'expérience dans l'industrie de la tech, en particulier dans les domaines de la réalité augmentée et de la science des données, ont façonné mon approche de l'innovation - toujours sur le terrain, avec un objectif clair. Ma carrière se distingue par ma capacité à combiner expertise technique et vision stratégique pour faciliter la mise en place de solutions numériques transformatrices.

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